Lecture

“Quand nos souvenirs viendront danser” de Virginie Grimaldi

J’ai refermé ce roman depuis 15 min et mes yeux piquent encore de toutes les larmes qu’elles ont versé.

Pour celles et ceux qui me connaissent, vous savez déjà que j’ai la pleurnichette facile 😉 , cependant Virginie Grimaldi a le don de me faire pleurer à chaude larme avec chacun de ses romans que j’ai eu l’occasion de lire. Il m’en reste quelques uns que je n’ai pas encore eu la chance d’ouvrir mais j’espace pour éviter d’innonder le salon telle une Alice perdue au fond du terrier du lapin blanc.

Je dois avouer cependant que je n’étais pas particulièrement enthousiaste à la lecture des premières pages, ce livre m’avait été choisi par une copinaute dans le cadre d’un challenge et je ne savais pas trop où je m’embarquais, mise à part que les protagonistes étaient des personnes âgées et j’avoue m’être ennuyée sur quelques romans ayant comme protagonistes des personnes agées exclusivement. Mais c’était sans compter que ceci n’était pas un roman classique mais un roman de Virginie Grimaldi 😉

J’avais lu les 50 premières pages la veille et je m’y suis presque remise avec résignation après le repas de midi pour ma petite pause avant de reprendre le travail.

Et là, confortablement installée dans mon canapé, avec le chat ronronnant installé sur ma poitrine (Oui, mon chat est un petit coquin), je n’ai laché mon livre que pour attraper un mouchoir et m’y replonger aussitôt. Autant vous avouer que mon après midi de travail a été bien raccourcie.

J’ai ri, j’ai pleuré, je me suis projetée dans mon propre futur, j’ai vécu le sentiment d’injustice éprouvé par notre petite communauté de voisins et j’ai ressenti ce fort sentiment d’amitié qui les liait ainsi que l’Amour entre les différents personnages.

Petit rappel du synopsis de ce roman :

Lorsque nous avons emménagé impasse des Colibris, nous avions vingt ans, ça sentait la peinture fraîche et les projets, nous nous prêtions main-forte entre voisins en traversant les jardins non clôturés. Soixante-trois ans plus tard, les haies ont poussé, nos souvenirs sont accrochés aux murs et nous ne nous adressons la parole qu’en cas de nécessité absolue. Nous ne sommes plus que six : Anatole, Joséphine, Marius, Rosalie, Gustave et moi, Marceline. Quand le maire annonce qu’il va raser l’impasse – nos maisons, nos mémoires, nos vies -, nous oublions le passé pour nous allier et nous battre. Tous les coups sont permis : nous n’avons plus rien à perdre, et c’est plus excitant qu’une sieste devant Motus”. A travers le récit de leur combat et une plongée dans ses souvenirs, Marceline raconte une magnifique histoire d’amour, les secrets de toute une famille et la force des liens qui tissent une amitié.

Mon avis

Comme vous avez pu le deviner, j’ai énormément appréciée ce livre. Comme avec tous les romans de Virginie Grimaldi, les émotions sont omniprésentes, nous passons du rire aux larmes en quelques lignes.

Ce roman évoque avec douceur le temps qui passe, ces instants précieux de l’amour, de l’amitié et de la vie. Les personnages partagent avec nous l’intimité de leur histoire pas toujours facile mais tellement vraie.

En riant et en pleurant sur l’histoire de Marceline et de ses amis, c’est sur toutes nos vies que nous nous épanchons, et c’est pour cette raison que ce roman nous remue tellement à l’intérieur car cette histoire pourrait être notre histoire.

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